Avec l’appui financier de Christian Aid, dans le cadre du projet Kura neza exécuté dans la commune Muhuta, zones Busenge et Gitaza, les interventions de RCBIF en matière de nutrition ont porté sur la gestion communautaire de la malnutrition chez les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans.
Ainsi, 4589 enfants de moins de 5 ans ont été dépistés dont 4308 enfants étaient en bonne santé nutritionnelle, 248 enfants malnutris aigue modéré, 29 enfants malnutris aigue sévère et 4 enfants avec œdèmes bilatéraux.
Sessions FARN
- Après le dépistage, 6 FARN ont été mis en place dans la zone d’intervention du projet. Les collines touchées sont Rubura, Canda, Gasebeyi, Gihondo, Busenge et burazi.
- Les mamans ayant des enfants malnutris ont été sensibilisées sur la façon de nourrir leurs enfants avec une alimentation équili brée et diversifiée en utilisant des aliments locaux.
- Les enfants malnutris aigue modérés ayant participé dans les FARN sont au nombre de 63, ceux qui ont eu un gain poids supérieur à 200 g sont au nombre de 58 ; 2 enfants MAM ont des poids sta tionnaires et 3 enfants ont abandonné les sessions FARN.
Changements
- Les bénéficiaires du projet ont adopté de bonnes pratiques nutritionnelles « Auparavant, beaucoup de ménages consommaient seulement de la pâte de maïs avec du poisson Indagala et cela causait des cas de malnutrition chez les enfants car cette alimenta tion n’était pas équilibrée.
- Avec le projet Kuraneza, les ménages bénéficiaires donnent à leurs enfants une alimentation équilibrée. Cela a fait réduire des cas de malnutrition chez les enfants. Il ar rive même quand nous réhabilitons les enfants dans les FARN, nous appelons les élèves pour participer et voir comment on fait nourrir les enfants et les obliger à influencer leurs parents de faire ainsi », déclare le chef de colline Rubura de la zone Busenge
- « Avant le projet Kuraneza, on constatait beaucoup des cas de malnutrition sévère dans notre santé de santé. Mais après les interventions du projet il y a eu la diminution de la fréquence de ces cas à 78% », déclare le titulaire de centre de santé Gitaza
