Histoires de succès de quelques bénéficiaires du programme CCCD
Histoire de succès de Monsieur Emmanuel : Des débuts difficiles à des résultats concrets

NIYUKURI, âgé de 53 ans, originaire de la commune de KIBAGO, est bénéficiaire du programme CCCD mis en oeuvre par le RCBIF et financé par Help a child Burundi . Emmanuel est un membre actif du groupe de développement, passionné par l’innovation et l’entrepreneuriat agricole. Grâce à sa persévérance et au soutien du Groupe d’Entraide (Self Help Group), il a transformé une simple opportunité en une véritable réussite.
Emmanuel témoigne : « Avant l’arrivée du programme à KIBAGO, je n’avais qu’un seul objectif et ma connaissance des bonnes pratiques était limitée. » Tout a commencé lorsqu’il a décidé d’investir dans une chèvre et un lapin, grâce à un prêt obtenu via son Groupe d’Entraide. Bien que cela puisse sembler modeste, il avait une vision claire : utiliser ces animaux comme point de départ pour bâtir une activité rentable et durable. Aujourd’hui, Emmanuel possède 2 chèvres et 3 lapins.
nnaissances acquises en tant que Producteur Innovant, Emmanuel a pu réduire les coûts de production et espère obtenir de meilleurs rendements.
Il est devenu un modèle de réussite dans sa communauté. Aujourd’hui, il partage son expérience avec les autres membres du groupe, les encourageant à croire en leurs projets d’élevage et à innover dans leurs activités agricoles.
Son histoire prouve qu’ avec une vision claire, de la persévérance et le soutien d’une communauté, même un petit investissement peut devenir une véritable réussite. Emmanuel envisage désormais de diversifier son élevage en achetant une vache et compte continuer à partager son expérience avec d’autres producteurs de la communauté pour accroître la production.
Histoire de KABURAPatrick

KABURA Patrick est un conducteur de taxi-moto vivant sur la colline Jimbi, père de deux filles et membre d’un Groupe d’Entraide. Avant le programme CCCD mis en oeuvre par le RCBIF et financé par Help a child Burundi, il lui était impossible de réunir une petite somme pour entreprendre une activité qui contribuerait au bien-être de sa famille. Ce n’est qu’après avoir rejoint un Groupe d’Entraide qu’il a pu obtenir un petit crédit de cinquante mille francs burundais, auquel il a ajouté cinquante mille de ses économies pour acheter un porcelet d’une valeur de cent mille BIF.
Aujourd’hui, ce porcelet a grandi et a donné naissance à 7 petits porcelets qu’il a pu vendre à cent vingt mille chacun. Grâce aux bénéfices générés par ce petit prêt, il a pu acheter une petite parcelle de terrain en ville à Kibago.
Patrick précise également que la communauté a bénéficié d’un centre de développement de la petite enfance (ECD) où sa fille albinos est scolarisée. Elle lui raconte toujours ce qu’elle a appris. Grâce à son Groupe d’Entraide, sa famille a aussi pu obtenir une carte d’assurance maladie.
À l’avenir, Patrick prévoit de créer une petite unité de fabrication de savon afin que la communauté puisse s’approvisionner à moindre coût. Il remercie le RCBIF et le HAC pour avoir choisi leur commune de KIBAGO pour la mise en œuvre de ce programme si bénéfique pour sa famille et la communauté.
Récolte de maïs de Madame MBONIMPA Espérance, colline MBIZI, sous-colline MUTERAMA

MBONIMPA Espérance, Espérance est une femme de 43 ans, mariée et mère de six enfants. Dans le cadre du programme CCCD mis en oeuvre par le RCBIF et financé par Help a child Burundi elle a été sélectionnée comme productrice innovante dans une des collines de MBIZI, où le programme est en cours.
Elle possède un terrain d’environ 3 hectares, qui auparavant n’était pas du tout productif. Avant d’être intégrée au programme CCCD en tant que productrice innovante, elle pratiquait une agriculture traditionnelle. Cependant, grâce au programme, elle a acquis de nombreuses connaissances sur les bonnes pratiques agricoles.
Par exemple, sur une parcelle d’environ 25 ares, elle ne récoltait que 200 kg de maïs auparavant. Avec les nouvelles techniques, elle a pu augmenter sa production à 1 043 kg. Même si elle a beaucoup appris, elle rencontre encore certains défis, notamment le manque d’intrants nécessaires pour améliorer davantage sa production.
Aujourd’hui, elle remarque que sa production reste insuffisante pour couvrir les besoins de sa famille, mais elle garde espoir que la prochaine saison sera meilleure. Elle projette d’appliquer les bonnes pratiques agricoles sur toute la superficie de son terrain et de diversifier ses cultures pour lutter contre la malnutrition dans sa famille. Elle souhaite également partager ses connaissances avec les communautés environnantes pour améliorer leurs conditions de vie.